Pour expliquer le déclin des populations d’abeilles domestiques et sauvages, on a beaucoup incriminé les pesticides. De fait, la nocivité de certains d’entre eux a été établie, en laboratoire et en champ. Mais c’est l’arbre qui cache la forêt. Les abeilles sont frappées par un grand nombre de stress, qui, combinés, ont plus d’effets que s’ils étaient appliqués séparément. Résisteront-elles à cet “effet-cocktail” ? Nous ne jouerons pas les oracles. Néanmoins, notre enquête montre aujourd’hui qu’elles ont en elles des ressources pour résister à certaines de ces menaces. Des ressources que les scientifiques commencent à exploiter.
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